Qui sommes-nous ?
Comment nous nous définissons anarcho-syndicalistes ?
Nous sommes multiples.
Nous savons ce que nous ne sommes pas et ce que nous ne serons jamais.
Nous savons vers quoi nous tendons et quelles sont nos utopies.
Nous sommes partie intégrante de l’histoire des travailleurs.
Nous pratiquons ce que nous sommes, des anarcho-syndicalistes.
C’est une « liste à la Prévert » ! …. Ça tombe bien, j’admire ce poète. Difficile de nous enfermer dans une case, aucune boite n’est assez vaste pour nous contenir.
D’abord, nous sommes des syndicalistes et nous pratiquons la lutte de classe. Notre classe, celle des travailleurs contre le capitalisme. Nous sommes nés avant que Marx tente de nous imposer ses idéaux de petit bourgeois. Nous sommes nés sur les barricades de Lyon, de Paris, de Marseille ou d’ailleurs. Nous sommes le peuple des travailleurs en révolte qui aspirons à une autre vie loin de la servitude.
Nous refusons tous les maîtres à penser, tous les donneurs de leçons. Nous n’avons que faire des gourous. Nous sommes persuadés que nous ne devons notre émancipation qu’à nous-même.
Nous condamnons les institutions religieuses, les partis politiques qui croient nous appâter avec des mots dangereux tels que « la dictature du prolétariat ». Nous haïssons toutes formes de dictatures, nous avons en horreur les guerres, les pogroms, les goulags, toutes ces manigances construites pour nous exterminer ou nous asservir. Nous réfutons tous pouvoirs provenant des gouvernements sur nos vies, notre lutte n’a pas de frontière.
Nous sommes l’histoire des travailleurs. Nous sommes dans les rues de la Croix-Rousse avec les canuts en 1830, nous sommes sur les barricades de la Commune de Paris en 1871, nous sommes à Cronstadt en lutte contre les bolcheviques, nous sommes à Pékin face aux chars, nous sommes ouvriers syndicalistes chez Susuki emprisonnés en Inde, nous sommes Gilet-Jaune éborgnés en France, nous sommes en Espagne où nous expérimentons nos idéaux, nous sommes en Ukraine où nous organisons la Makhnovtchina, …
Nos utopies, suppression du salariat et du patronat. C’est possible ! Nous le voulons. Ce n’est pas une chimère. En 1906, ce sont des ouvriers syndicalistes, respectables et raisonneurs qui l’écrivent dans la résolution du Congrès d’Amiens. Ce ne sont pas des branquignols d’idéologues.
Ils succèdent à F Pelloutier qui écrit en 1899 : « … pour hâter la « révolution sociale » et faire que le prolétariat soit en état d’en tirer tout le profit désirable, nous devons, non seulement prêcher aux quatre coins de l’horizon le gouvernement de soi par soi-même, mais encore prouver expérimentalement à la foule ouvrière au sein de ses propres institutions, qu’un tel gouvernement est possible, et aussi l’armer, en l’instruisant de la nécessité de la révolution, contre les suggestions énervantes du capitalisme. ».
Nous ne cherchons qu’à maîtriser le pouvoir … sur nous même. Et dans notre organisation syndicale si toutefois ils nous arrivent de déléguer, ce ne sera toujours qu’au travers d’un mandat fermé. Pas question de donner notre vie à autrui.
Notre détermination individuelle et notre conscience de classe forgent notre courage. Ce ne sont pas des idées auxquelles nous nous accrochons telles à des bouées. L’anarcho-syndicalisme, c’est un état d’être.
L’Anarcho-Syndicaliste, édition spéciale :
« Ce que nous sommes et ce pourquoi nous nous battons »
Télécharger la publication : L_A.S_special_contact.pdf
Contactez-nous !
L’Union des Anarcho-Syndicalistes avec Fernand Pelloutier (UAS) est une union française de militants anarchistes et syndicaux qui existe depuis 1972.
Vous avez des informations intéressantes ? Vous souhaitez en discuter avec nous ?
Nos coordonnées sont disponibles ici : https://anarcho-syndicalisme.org/contacts/
Faites-nous un don !
Vous aimez nos textes, vous souhaitez nous soutenir ?
Notre page sur la plateforme de collecte de dons en ligne Okpal :
https://www.okpal.com/anarcho-syndicalisme/
Pour aller plus loin…